Le programme « Mobilisation Européenne pour l’entreprenariat en Afrique – MEETAfrica », lancé en juin 2016, est porté par un consortium composé d’Expertise France, de Campus France, de l’IRD et de la GIZ. Ce programme est financé à hauteur de 1,7 millions d’euros par l’Instrument panafricain de l’Union Européenne et le Ministère français des Affaires Etrangères et du Développement International.

Le programme MEETAfrica est un dispositif européen d’appui aux entrepreneurs de la diaspora, qui mutualise les dispositifs d’accompagnement portés précédemment par l’IRD (PACEIM), Campus France (Entrepreneurs en Afrique) et la GIZ (Idées d’affaires pour le développement).

L’objectif du programme est de favoriser la création d’entreprises à forte valeur ajoutée et porteuses de solutions innovantes en Algérie, au Cameroun, au Mali, au Maroc, au Sénégal et en Tunisie par des diplômés de l’enseignement supérieur français ou allemand.

Un évènement de lancement du programme MEETAfrica a été organisé mercredi 19 octobre à Marseille et a réuni plus de 250 acteurs de l’entreprenariat au Maghreb et en Afrique de l’Ouest et centrale.

Campus France, à travers son Directeur général adjoint, Thierry Valentin, est intervenu dans le cadre de la conférence plénière et a réitéré l’intérêt de Campus France à favoriser l’insertion professionnelle des diplômés étrangers de l’enseignement supérieur français.

En marge de cet évènement, un comité de sélection s’est déroulé le 18 octobre et a permis de retenir 80 projets dans les domaines de l'agroalimentaire, de l’environnement, des énergies renouvelables, de la santé, des nouvelles technologies. Les entrepreneurs retenus bénéficieront d’un accompagnement pour consolider leurs projets de création d’entreprise, à travers la mobilisation d’organismes spécialisés sur des questions d’entrepreneuriat, en France/Allemagne et dans les pays d’implantation des projets. 

Campus France coordonnera l’accompagnement de 20 projets de création d’entreprise portés par des diplômés africains de l’enseignement supérieur et qui doivent d’implanter au Cameroun, au Mali et au Sénégal.